jeudi 26 décembre 2024

Notes de lecture 5 : 2 articles disponibles sur internet


 Notes de lecture 5 : 2 articles disponibles sur internet


🔹 Premier article

« Silat martial initiation in Brunei Darussalam »
Article en anglais de Gabriel FACAL
📄 Disponible ici → hal.science/hal-03046787

En 2017, nous avions l'honneur d'accueillir Gabriel FACAL
Stage à Mauguio dirigé par Gabriel FACAL

📝 Mes notes de lecture

Quand je lis des articles ou des livres concernant le Silat et les arts martiaux en général, je prends des notes :

  • Sur les similitudes, les différences, les regards différents ou croisés,
  • Sur des points qui éveillent ma curiosité et/ou qui nécessitent selon moi quelque approfondissement.

Et pourquoi pas vous en faire profiter aussi ?
Cela peut faire naître en vous l’envie de lire, d’élargir votre culture martiale, de partager avec moi des points de vue, avis, conseils de lecture.

Je ne ferai pas vraiment de critique de lecture, ce n’est pas mon objectif. Dans tous les livres il y a à prendre… et peut-être à oublier.

📌 Résumé (traduit via Google) :

« Presque aucune recherche n'a été menée sur les initiations rituelles martiales du silat développées au Brunei, même si le silat continue d'être un marqueur culturel principal du sultanat [...] Ces évolutions reflètent également certains conflits dans la politique culturelle brunéienne, le gouvernement cherchant à promouvoir un héritage culturel traditionnel tout en transformant son contenu pour l'adapter à un discours idéologique alternatif. »

📚 Points notables :

  • P2 : Origine du silat à Brunei au 15e s. via Malacca – référence au poème épique Syair Awang Semaun.
  • P2 : Ilmu Kebal → rituels d’invulnérabilité
  • P4 : Bain rituel Mandi Bunga + purification des yeux au jus de citron (comme en Cimande)
  • P5 : Bunga → mouvements de mains et poignets comme papillon / vagues
  • P12 : Le Silat Suffian Bela Diri n’est pas affilié aux organismes étatiques ; principes : suivre l’adversaire, entrer dans sa garde, passer des percussions aux saisies

🔸 Transition vers le second article

Lors du stage avec Gabriel FACAL, nous avons eu la chance de recevoir les massages traditionnels Urut sur nos avant-bras meurtris.

🔹 Second article

« Méthodes de soin actives et préventives… Apports des maîtres rituels javanais et rapport au développement »
Article en français de Jean-Marc de Grave
📄 Disponible ici → journals.openedition.org/moussons/1585

📑 Notes (référencées par paragraphes) :

  • §10 : Le Sesepuh, maître de cérémonie
  • §17-18 : Kanuragan → techniques d’invulnérabilité à Java (vs Debus)
  • §17 : Tenaga Dalam – énergie vitale (vue en stage avec Deden Effendi)
  • §25 : Présence de l’eau florale et de l’encens
  • §34 : Pandhita Ratu → prêtre-roi javanais
  • §45 : Le maître de Maraga Luyu (ou Marga Luyu ?), Pak Effendi
  • §55 : Classement des aliments chaud/froid → le Durian est chaud (et même “chaud patate” 😅)

§66 — Citation complète

« Cette constatation est à lier au problème de l’idéologie ambiante influencée par les catégories occidentales modernes dans lesquelles les techniques du corps sont dévalorisées [...] là où on les considère comme une discipline éducative et formative de premier plan en Extrême-Orient (de Grave 2001, 2012). »


🔍 Conclusion personnelle

Toujours intéressantes, ces approches ethnologiques !
Elles contextualisent nos pratiques traditionnelles et leur donnent un sens plus profond.

Le Pencak Silat, ce n’est pas que le Bela Diri...
C’est un corps entier, pas seulement des poings et des pieds pour frapper, attraper...

mardi 24 décembre 2024

 
Notes de lecture 4 : "FORCES SPECIALES TECHNIQUES DE COMBAT" de Martin J. Dougherty, texte et illustrations 
 
 
Quand je lis des articles ou des livres concernant le Silat et les arts martiaux en général je prends des notes. Sur les similitudes, les différences, les regards différents ou croisés, sur des point qui éveillent ma curiosité et/ou qui nécessitent selon moi quelque approfondissement. Et pourquoi pas vous en faire profiter aussi, cela peut faire naître en vous l’envie de lire, d’élargir votre culture martiale, de partager avec moi des points de vue, avis, conseils de lecture. Je ne ferai pas vraiment de critique de lecture, ce n’est pas mon objectif, dans tous les livres il y a à prendre et peut-être à oublier. 
 
La notice "Amazon" : "Apprendre les techniques de combat à mains nues. Maîtriser les frappes, les contrôles et les clés. Eviter les coups, les empoignades et les plaquages. Techniques de combat à mains nues et auto-défense contient des illustrations détaillées et des textes concis pour assimiler facilement les mouvements et les techniques. Ecrit par un instructeur expert des forces spéciales, ce livre est indispensable à tous ceux qui souhaitent se préparer à l'auto-défense." 
 
Pas de notes de page en particulier, pas de grande découverte à la lecture de ce livre. L'auteur y défend des points de vue, des remarques, des notions que j'ai souvent rencontrées et que pour la plupart j'explique en cours. Je deviens peut-être un "vieux de la vieille". Il met des mots sur des principes, avec parfois des redites, qui ne doivent pas être étrangers à ceux qui enseignent un art martial et qui ont une visée self defense, ou pour nous en silat, une composante bela-diri. 
 
Des techniques simples, efficaces qui sont certainement déjà travaillées dans vos entraînements, mais là encore pour ce livre l'objectif c'est de les rassembler. Pas d'acharnement inutile, des actions qui collent assez bien à la vision légale de la self défense et pas forcément, contrairement au titre, destinées aux forces spéciales. Au moins par 2 fois les illustrations se répètent et ne collent pas à la technique expliquée, il manque donc les images de techniques, mais le texte est assez aisé à comprendre sans ce support visuel
.

mardi 17 décembre 2024

Notes de lecture 3 : "The secret of the kerambit, weapons of southeast Asia" David Seiwert

Notes de lecture 3 : « The secret of the kerambit" Xeapons of southeast Asia" David Seiwert, en anglais 250 pages, texte, photographies et vidéos sur YouTube. 

 

 

Quand je lis des articles ou des livres concernant le Silat et les arts martiaux en général je prends des notes. Sur les similitudes, les différences, les regards différents ou croisés, sur des point qui éveillent ma curiosité et/ou qui nécessitent selon moi quelque approfondissement. Et pourquoi ne pas vous en faire profiter aussi, cela peut faire naître en vous l’envie de lire, d’élargir votre culture martiale, de partager avec moi des points de vue, avis, conseils de lecture. Je ne ferai pas vraiment de critique de lecture, ce n’est pas mon objectif, dans tous les livres il y a à prendre et peut-être à oublier. 

 La notice "Amazon" : "The karambit has become extremely popular in recent years, spread by practitioners of Southeast Asian martial arts such as Silat, KunTao and the Filipino arts of Kali and Escrima, but there is very little information on the subject outside of these arts.More and more martial arts styles as well as law enforcement (LEO) and the military are looking into the usefulness of this ancient Indonesian weapon, but with a dearth of teaching material and/or instructors out there, they are left to learn on their own or try to find a qualified instructor of Southeast Asian arts to teach them the finer points of this unique weapon.This book aspires to describe and explain the History, Design, Materials, as well as demonstrate Deployment, Drills and defense against the Knife, Gun, Unarmed defense and Multiple Attackers.Hopefully everyone interested in learning the karambit can gain a better understanding of this fascinating utility tool and fighting implement with 243 pages and over 750 photos showing step by step sequences of techniques and applications plus links to free videos provided so that you can see how the drills are performed.Be sure to look for our Karambit 4-volume DVD set on Amazon"

  • P14 L'origine du kerambit daterait du 11°s dans le peuple Minangkabau, à l'ouest de Sumatra en Indonésie, inspiré de la griffe du tigre.

  • P15 Selon l'auteur ce serait un outil agricole multitâches… Là les opinions divergent sur l'origine du Kerambit, mais la version qui selon moi l'emporte est celle de Cigku Hakim, si l'origine du kerambit était agricole et si il était si utile et polyvalent, pourquoi on ne s'en sert plus maintenant dans les campagnes? Donc, c'est bien une arme.

  • P16 Il est de la famille des lames incurvées, comme le Kuku Macan (plus grand) et le Lawi Ayam (ergot de coq)

  • P19 Plus grand encore le Kerambit Besar

  • P20 C'est une arme de dernier recours, qui peut être dissimulée.

  • P21 Plutôt une arme de femme.

  • P33 En Indonésie, les lames sont moins incurvées et plus longues, aux Philippines elles sont plus courtes et plus incurvées et permettent de donner un coup de poing avec la pointe.

  • P34 L'anneau servirait à éviter de perdre sa lame quand le manche est glissant ou humide.

  • P48 "The finger can become trapped in the ring and broken", c'est une des techniques que l'on apprend pour désarmer le kerambit, il y en a une autre qui correspond à la phrase "defang the snake" mais je ne la montre qu'en stage ou à mes élèves.

  • P49 Le forward grip (lame vers le haut) est plus versatile et rapide, mais moins pénétrant.

  • P50 Extended grip (quand on lance le kerambit vers l'avant en le tenant par l'anneau) sert pour le cou, le triangle génital, le poignet. Nous en cours nous ajoutons le visage, au dessus ou au niveau des yeux pour un aveuglement.

  • P56 L'Extended grip se fait avec l'anneau sur la phalange proximale de l'index pour éviter les blessures liées au retour de la lame sur le poignet.

  • P57 Chapitre 6, "Comment porter le kerambit de façon moderne…" Evidemment en France le port et l'utilisation du kerambit est interdit. Donc à l'entraînement pas dans la poche car ce n'est pas un élément de la tenue traditionnelle. Le drills qui suivent dépassent le cadre de la légitime défense et sont des études martiales.

  • P60 Il faut entre 1000 et 2000 répétitions pour coder la mémoire musculaire.

  • P80 Angles numéro 1-2 désignent toutes les diagonales descendantes épaule-taille, taille-genou, genou-cheville

  • P81 Angles numéro 3-4 toutes les horizontales peu importe la hauteur.

  • P82 Angles numéro 5 les piques

  • P83 Angles 6-7 les diagonales remontantes

  • P84 Angles 8 verticales descendantes, 9 verticales remontantes.

  • P87 Les coupes se font avec ou sans l'assistance de l'autre main

  • P89 Chaque mouvement avec une lame, même un blocage, doit être une coupe.

  • P100 Souvent dans les entrées des drills le coude peut remplace le kerambit.

  • P153 "Body manipulation" on utilise le kerambit pour "bouger" l'adversaire et le mettre dans une meilleure position pour une contre attaque. On ne cherche jamais l'amenée au sol pour un combat au sol, ce n'est pas du jujitsu.

  • P159 Certains enchaînements doivent être travaillés et vus en vidéo car peu clairs sur les photographies.

  • P184 C'est assez amusant de voir des clés alors que le premier mouvement est une coupe à la gorge, ou des techniques où le kerambit ne sert pas alors qu'il a un chemin direct vers une coupe décisive. Certaines clés liées au kerambit son étudiées en cours, mais elles lui sont spécifiques.

  • P195 Les défenses mains nues contre le kerambit montrées se font sur la main ou le poignet armé, or nous apprenons plutôt à défendre au coude contre le corps de l'adversaire, car comme il est montré et dit ailleurs dans le livre la versatilité du kerambit rend ce contrôle à la main plutôt dangereux.

  • P231 L'auteur conclut en disant que le kerambit existe depuis des milliers d'années… alors qu'il commence son livre avec une référence au 11°s

Une lecture assez rapide, plutôt intéressante, avec des informations que je connaissais déjà, un point de vu assez "américain" de la self defense. Mais le développement et l'apprentissage des drills nécessitera un peu de temps. On les tentera à l'entraînement!

jeudi 24 octobre 2024

Notes de lecture 2 : « The performance of enchantment and the enchantment of performance in Malay Singapore. 

 Quand je lis des articles ou des livres concernant le Silat et les arts martiaux en général je prends des notes. Sur les similitudes, les différences, les regards différents ou croisés, sur des point qui éveillent ma curiosité et/ou qui nécessitent selon moi quelque approfondissement.

Et pourquoi pas vous en faire profiter aussi, cela peut faire naître en vous l’envie de lire, d’élargir votre culture martiale, de partager avec moi des points de vue, avis, conseils de lecture.

Je ne ferai pas vraiment de critique de lecture, ce n’est pas mon objectif, dans tous les livres il y a à prendre et peut-être à oublier.

Article de DS FARRER (j’espère remettre la main sur mes notes de Shadows of the prophet pour un futur post…) disponible sur internet (ici). Article en anglais, de 2012.

 


 

Le résumé de l’article :

“à partir des années 1960, les Malais de Singapour ont été mis dans l’obligation de se reloger de leurs villages traditionnels (kampung) dans des constructions « modernes » en béton. Leurs villages d’origine – faits de maisons en bois sur pilotis – ont été rasés pour être remplacés par des logements sociaux en dur, le tout accompagné d’une politique rigoureuse de quotas représentatifs de la composition multi-ethnique de Singapour. Cette réinstallation forcée a été présentée en termes de progrès par le gouvernement et les médias. à présent, les personnes qui descendent des habitants de ces villages se réunissent à nouveau à l’occasion de mariages malais organisés périodiquement à travers l’île. Ces mariages se déroulent sous les immeubles géants, dans un espace partagé où les Chinois organisent aussi leurs funérailles. Le silat de mariage, un art martial malais dansé à l’occasion des mariages, est un rite d’agrégation qui vise à accueillir les nouveaux membres de la famille, ainsi qu’à marquer la mise en place des nouveaux liens de parenté élargie. La tenue du silat de mariage éclaire la performance en rapport aux structures traditionnelles et modernes du pouvoir. étant donné le développement considérable de l’utilitarisme à Singapour, l’extinction physique des kampung, l’islamisation des Malais et le malaise général du désenchantement nostalgique actuel, la performance de silat donne la force aux Malais de ré-enchanter leur monde. Dans ce processus qui sécurise, préserve et fabrique l’identité malaise, les performances rituelles réunissent la communauté minoritaire éparpillée dans un espace reconstitué, un kampung virtuel.”

Les références des notes reposent sur les paragraphes.


§10 Les positions basses du silat barlian (diamond silat) et silat harimau (Singapour) sont liés aux conditions d’entraînement dans les soubassements des maisons sur pilotis.

§13 Le silat est né du mouvement, où, comment, pourquoi poser le pied pour frapper l’adversaire.

§16 Il existe 2000 styles en Indonésie, 300 à Brunei, 300 en Malaisie, 36 à Singapour.

§16 Son origine viendrait de l’observation d’un combat entre un oiseau et un serpent par une femme. Cette origine expliquerait la grâce des mouvements du silat.

§17-18 Le silat trouverait son origine à Sumatra au XI°s → Silek, voire au VI°s.

§19 Les Buah Silat s’exécutent mains nues, le pencak silat est prévu pour les travail avec les armes.

§20 Sur l’origine du mot Silat → du peuple Orang Selat (peuple indigène de Singapour) ou de Silek.

§21 La fleur (Bunga) cache l’application, elle captive et l’ennemi ne voit pas la lame.

§36 Langkah=Footwork (jeu de jambes, déplacement… Et donc pas jurus, ni garde)

§40 Ne pas tourner le dos, ne pas montrer du doigt, le poing, le dessous des pieds, pas de mouvements violents.

Une superbe bibliographie complète l’article, source de nombreuses futures lectures.

D. S. Farrer, « The Performance of Enchantment and the Enchantment of Performance in Malay Singapore », Moussons [En ligne], 20 | 2012, mis en ligne le 20 novembre 2012, consulté le 24 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/moussons/1573 ; DOI : https://doi.org/10.4000/moussons.1573

lundi 21 octobre 2024

Notes de lectures 1 : "The martial arts of Indonesia ; a guide to Pencak Silat, Kuntao and traditional weapons"

 

Quand je lis des articles ou des livres concernant le Silat et les arts martiaux en général je prends des notes. Sur les similitudes, les différences, les regards différents ou croisés, sur des point qui éveillent ma curiosité et/ou qui nécessitent selon moi quelque approfondissement.

Et pourquoi pas vous en faire profiter aussi, cela peut faire naître en vous l’envie de lire, d’élargir votre culture martiale, de partager avec moi des points de vue, avis, conseils de lecture.

Je ne ferai pas vraiment de critique de lecture, ce n’est pas mon objectif, dans tous les livres il y a à prendre et peut-être à oublier.

https://m.media-amazon.com/images/I/51HOFqSZveL._SY445_SX342_.jpg

 

Premières notes de lectures sur « The martial arts of Indonesia ; a guide to Pencak Silat, Kuntao and traditional weapons » de Donn F. Draeger. En anglais. Acheté neuf sur Amazon.

Chouette lecture, on reste un peu sur sa faim si l'on recherche des techniques précises, ou des enchaînements. Les photos ne permettent pas de comprendre les mouvements. Mais lecture intéressante. L'auteur dresse un "inventaire" de styles de Pencak Silat à travers l'archipel Indonésien, nous faisant découvrir la variété des armes utilisées.

Les numéros de pages font référence à l’édition présentée en photographie en tête de cet article.

Je laisse aux auteurs l’entièreté de la responsabilité de leurs propos.

  • P34 « The janger and Ketchak dances of Bali exhibit profound chinese influences »

  • P34 Le terme Pencak pourrait avoir une origine chinoise « from the Mandarin Shantung expression pung-cha » (pung→to parry, cha → to finalize action).

  • P35 « The word pisau is a corruptive form of the chinese pi-shou » (petit couteau)

  • P48 Au sujet de certaines positions : Sampok la jambe qui se déplace passe derrière et l’on s’asseoit sur elle ; Dépok la jambe qui se déplace passe devant et l’on s’asseoit sur l’autre jambe.

  • P54 Rantai→ Rante → chaîne. Note sur la note, dans le livre beaucoup d’orthographes changent pour le même mot, et parfois beaucoup de mots pour le même objet.

  • P69 Pour les tenues, « Black color was exclusive to the noble warrior class in ancient and medieval times. » Je pensais plus au noir des vêtements des paysans, élément lu à plusieurs reprises dans des textes différents...

  • P70 La position « Kuda Kuda » serait proche du kiba dachi du karate

  • P71 Dans le style Perisai Diri, il y a 11 postures dont la 9° est appelée Pendita (prêtre)… J’ai cherché sur le net mais pas encore trouvé…

  • P73 « Trainees must built 1° technical precision – 2° speed – 3° reaction time – 4° power – 5° patience – 6° quiescence.

  • P76 « Toya is used both with fixed hands (silat melayu) and sliding hands (Javanese style) positions ».

  • P77 « Some use of one handed gripping at the end of the staff permits it to be swung down against the feet of the enemy in a beating action » comme dans notre Asas Tongkat. «There is a little use of reversal actionfor striking with alternate ends of the staff »

  • P81 Note  7 → référence bibliographique sur le style Pa Kua. Robert W Smith Pa kua 1967 (trouvable en pdf sur internet)

  • P85 Triangle stance → "seen commonly in aikido"

  • P121 « Sumatra… Little running or jumping is practiced however, because of the great care they must take when moving bare-footed over the ground wich is covered with insects and thonry growth. The use of ranjau (piege avec des bambous taillés en pointe) by enemy tribes also make careful walking a necessity ». D’où les déplacments différents selon les styles de Silat, adaptés aux terrains autochtones.

  • P124 Minangkabau « sarong can stike, mask, bind an opponent, umbrella (pajung) block, parry strike ».

  • P133 « The eraly and crude Silat melayu » serait à la base du silat…

  • P133 Style harimau développé très bas à cause des surfaces humides et glissantes, où les positions hautes sont impraticables, et éviter les chutes… Il possède ainsi 4 ou 5 appuis au sol (2 mains, 2 pieds, dos) bien plus qu’un homme debout (2) voir aussi note p121.

  • P137 sandang silat « old system deelopped as an answer to the dynamic sterlak silat, its teaching is secret. » va falloir chercher… Pour le sterlak quelques images ici

  • P155-156 au sujet de duels judiciaires chez les Bataks : « knife is in the right hand. 2 Combattants are encased in one sarong ; both fighters are usually mortally woinded and the winner is the one who does last » ça doit limiter le recours à la justice…

  • P156 Toujours les Bataks avant d’aller en guerre : « But befor entering actual combat, they kill a buffalo or fowl (..) by observing the spasmatic motion of the intestines as life oozed out of the animal, they judged the fortune of the battle yet to come. The priest who oversaw this event was rewarded with death if hr misjudged the reading of the intestinal movement » Gasp…

  • P157 L’utilisation du couteau chez les Bataks « he uses the blade in a hacking fashion (downward or upward) and as it bites deeply into the flesh, he completely relaxes his handhold and thrusts the blade even deeper by a quick motion of his palm on the end of the handle ». Lors de discussions (au moins 2) sur le couteau en kali, nous avions un mouvement presque inverse, d’abord la pique, puis le slash en sortie pour élargir la plaie.

  • P158 « caudal spine of that ray has served as spearhead and base for poisoin »

  • P161 un rituel d passage à l’âge adulet devenu une attraction touristique « hombu batu » ou « fahombu » chez les guerriers Nias (facilement trouvale sur le net)

  • P167 « Special weapon of tridharma (un style de silat de Bali) is the rante » (voir note p54)

  • P170 « Tipuan » → offrir un point faible pour attirer l’ennemi et l’exposer à une contre attaque. « Tactics also pay much attention to attacking the advancing foot or limb of the ennemy » → une tactique que j’aime expliquer à mes élèves.

  • P205 Tapu silat highly secret form of Silat in celebes… (pas de traces évidentes sur le net…)

  • P221 « fighting art Manza of Buton island, which uses a single stick… bears some similarities … Tabak in the Philippines ».

  • P228 la légende du pirate Baikole (à trouver...)

dimanche 13 octobre 2024

"Mon poing dans ta g....", une des facettes de l'évolution humaine 👊🧬

Il y a des années, j'étais tombé sur un article scientifique un peu provocateur dans ses implications :
👉 Notre main aurait évolué non seulement comme un outil de précision, mais aussi comme une arme redoutablement efficace.

Tous les ans, je parle de cet article à mes élèves de 6e, dans mes cours sur l’évolution humaine…
Et il revient aussi dans mes séances de Silat. Parce que oui, la main est un outil de frappe autant que de finesse.

Merci Internet

Avec quelques mots-clés bien choisis, j’ai récemment réussi à remettre la main sur l’article en question( ici en vo ).— et je l’ai relu.
L’idée centrale reste aussi fascinante :

L’évolution de notre main aurait été partiellement guidée par la nécessité de se battre, notamment pour des raisons de compétition reproductive.

Frapper mieux, pas plus fort

Ce que révèle l’étude :

  • Un poing fermé ne permet pas de frapper plus fort qu’une paume ouverte,

  • Mais il est plus efficace, car la surface de contact est réduite ➜ la pression est concentrée, donc plus de dégâts.

Et ce n’est pas tout : le poing protège aussi les articulations de la main.

« Pendant l’impact, la force appliquée sur les phalanges provoque une flexion des doigts, transférant l’énergie à l’éminence thénar, qui l’absorbe et la redirige vers le poignet. »

Autrement dit, notre anatomie s’est adaptée pour absorber les chocs sans trop de casse. On dirait presque de la biomécanique de combat.

Le crâne aussi ?

Un autre article (en VO également, à lire ici) évoque l’évolution de notre crâne dans le même contexte :
Certains traits auraient été sélectionnés pour limiter les risques de blessure lors de confrontations violentes, surtout liées à la reproduction.

Et en guise de conclusion…

Ce qui m’a frappé (sans jeu de mot... enfin si, un peu), c’est la richesse de la bibliographie de cet article.
Notre humanité — dans son corps comme dans son histoire — semble avoir été partiellement sculptée par la confrontation, la rivalité, l’agonisme.

Pas forcément glorieux, mais fascinant.


📚 À lire, à méditer, à débattre.
Et surtout… à ne pas tester à la maison 😅

— Pendita Bunian


mardi 8 octobre 2024

Stage de rentrée AMSEA 2024

 Premier événement de la saison, le traditionnel stage de rentrée a eu lieu le samedi 05 octobre au CNE de Castelnau-le-Lez!

Sous la direction de :

  • Franck Le Cocq 5° Dan FFK AMSEA
  • Jean-Max Brignone 5° Dan FFK YOSEIKAN BUDO

 


 

L'année passée Cigku Hakim partageait l'affiche de ce stage avec Tristan Carmona. Ce nouveau stage gratuit ouvert à tous les licenciés FFK, était axé sur la self défense, qui est un point commun à toutes nos disciplines.

Le samedi matin, Franck Le Cocq a fait travailler des parades de "base" intérieures et extérieures. Puis Jean-Max Brignone a enchaîné sur un travail de clés et amenées au sol sur des saisies de poignet. 

L'après midi nous avons commencé par "chausser" gants et pattes d'ours pour un travail de percussion, et de défense contre percussions. Puis nous délestant de ces encombrants attributs nous avons reproduit les mouvements avec plus de fluidité pour finaliser les combinaisons avec des amenées au sol.

Le travail en Kali qui a suivi reprenait les déplacements en étoile et un enchaînement de 3 frappes (angle 1-2-1) avec changement de main. Puis quelques désarmements mains nues contre stick et couteau.

 


 Des rappels au cadre légal de la légitime défense en France ont aussi été faits, montrant les risques du désarmement, de l'acharnement, du conditionnement aux finalisations habituelles de nos arts martiaux du SE asiatique.

Une jolie expérience, qui a enrichi notre vocabulaire martial. Une période d'échanges avec d'autres pratiquants d'horizons différents.

Des informations sur les prochaines échéances, compétitions, stages experts.

Une stage gratuit dans un cadre exceptionnel, le CNE de Castelnau le Lez.

Un petit bémol... le faible nombre de participants, je sais que nos disciplines peuvent paraître confidentielles, cependant le thème retenu aurait dû ou pu attirer des licenciés d'autres disciplines.

Nous bougeons régulièrement sur des stages d'AMV ou experts karaté, mais on voit très peu d"'hommes en blanc" (ou de femme) dans nos stages AMSEA.

Merci à Sébastien, Némo, Ewen, Christophe, Jérôme, Maëlle pour leur présence! (Les autres vous avez manqué un rendez-vous, mais vous êtes nombreux à avoir une bonne raison).

Merci à la FFK et aux responsables AMSEA pour leur implication dans la diffusion des AMSEA!

Le blog du club de Franck Le Cocq ici

Le blog de Jean-Max Brignone ici

Le compte rendu du stage de 2023 avec Cigku Hakim ici

Une date exceptionnelle à retenir! 

Stage de l’expert international Ray DIONALDO


Du Sam. 23 au Dim. 24 Novembre 2024 
PARIS

  

Il reste de la place dans nos cours de Beaulieu, Saint-Aunes, Mauguio!


 

 

vendredi 23 août 2024

Comme un air de rentrée

Bien que les cours à Mauguio n'aient pas entièrement cessés durant cette période estivale. La vraie reprise approche.

Le samedi 7 septembre sera très chargé :

Forum des associations de Mauguio toute la journée (stand et démo), forum de Beaulieu le matin (stand) et de Saint-Aunès en nocturne (stand et éventuellement démo). L'occasion pour nous de vous rencontrer et de tenter de vous transmettre le virus du Silat et de satisfaire votre curiosité! N'hésitez pas à venir nous voir à nos différents stands!

 


Nous poursuivrons avec une animation et une démonstration lors de la première JOURNÉE DES ÉPICES INDONÉSIENNES à Vendargues, le dimanche 8 septembre 2024, à partir de 11h.

Le projet : 

L'Indonésie est un pays producteur d'épices. L'histoire rapporte que la richesse des épices signifi e que l'Indonésie entretient des relations commerciales avec les pays européens depuis le 18e siècle.
La richesse des épices de ce pays vient du fait qu’il possède une variété de cultures culinaires dans chaque région.
L'Indonésie et la France ont développé des relations étroites dans divers domaines. Afi n de renforcer ces relations d'un point de vue socioculturel, l'association Surat Dunia et la Diaspora Indonésienne en France souhaitent organiser une découverte des épices Indonésiennes pour la communauté française de la ville de Vendargues. Cet événement est soutenu par le Consulat Général d’Indonésie à Marseille et il en sera rendu compte dans Surat Dunia, média de la diaspora indonésienne (
www.suratdunia.com)


L'évènement est ouvert au public (entrée gratuite).
Les participants seront initiés aux épices indonésiennes (voir, toucher, sentir les épices), apprendront à réaliser 3 types de mélanges d'épices de base et apprendront à connaître les outils traditionnels (mortier / cobek / ulekan) qui sont utilisés quotidiennement pour cuisiner.


Les trois mélanges d’épices de base sont : l’assaisonnement de base blanc, de base jaune et de base rouge.
Les participants apprendront également à cuisiner des plats indonésiens.
Après l'événement, le public pourra accéder à des stands de vente de produits indonésiens, des divertissements seront également proposés (démonstration d’art martial, Pencak Silat, atelier de boisson  traditionnelle Jamu...) 

 

Le mardi 10 septembre sera marqué par le reprise officielle des cours de cette saison 2024-2025 avec un premier cours à Beaulieu.

3 informations : 

  • Le kali est maintenu le jeudi soir à Beaulieu en quinzaine, en alternance avec du Silat Séni Gayong.
  • Le jeudi soir à Saint-Aunès le créneau s'élargit, 18h30-19h30 cours enfants et de 19h30 à 21h cours Ados-Adultes.
  • Les tarifs n'ont toujours pas changé et permettent l'accès à tous les cours.
 

 Vous pouvez dès à présent télécharger les documents d'inscription ici -> Dossier inscription ou simplement attendre que je vous les donne durent les premiers cours.

A bientôt!