jeudi 29 mai 2025

Violence, agressivité, à développer ou à éviter?


🧠 Définition de l'agressivité

L'agressivité est une disposition naturelle, une énergie psychique orientée vers l'action. Elle peut se manifester de manière constructive ou destructive. Souvent liée à l'instinct de survie, à la défense du territoire ou à la compétition sociale, elle est perçue en psychologie comme une force motrice. Lorsqu'elle est canalisée, elle permet d'affirmer ses limites, se défendre ou atteindre des objectifs.

Selon l'éthologue Konrad Lorenz, l'agressivité est un instinct vital présent chez toutes les espèces animales, y compris l'humain. Elle joue un rôle dans la survie et la reproduction, et peut être régulée par des rituels sociaux pour éviter des conflits destructeurs.

🔥 Définition de la violence

La violence, en revanche, est l'expression d'une agressivité non maîtrisée ou mal dirigée. Elle se caractérise par des actes, intentionnels ou non, qui causent des dommages physiques, psychologiques ou sociaux à autrui. Elle peut être impulsive ou préméditée, et elle est souvent associée à une perte de contrôle, une volonté de domination ou un déficit d'empathie.

En psychanalyse, la violence est souvent le résultat de pulsions destructrices non sublimées, issues de traumatismes ou de frustrations non résolues.

⚖️ Agressivité vs. Violence – synthèse comparative

Critère Agressivité Violence
Nature Énergie vitale, instinct de survie Acte destructeur, souvent non maîtrisé
Finalité Affirmation de soi, défense, compétition Domination, destruction, souffrance
Contrôle Peut être canalisée et sublimée Souvent impulsive ou préméditée, sans régulation
Conséquences Potentiellement positives Négatives (dommages physiques ou psychologiques)
Perception sociale Acceptée voire valorisée dans certains contextes (sport, entreprise) Condamnée socialement et légalement

🥋 Application dans la pratique martiale

Développer l'agressivité en arts martiaux, c'est cultiver une énergie déterminée, une volonté d'agir avec assurance et efficacité. Cela implique maîtrise de soi, discipline mentale et canalisation vers un but précis : performance, protection, adaptation.

La violence, en revanche, traduit une perte de contrôle ou une intention de nuire. Elle va à l'encontre des principes fondamentaux des arts martiaux : respect, maîtrise, non-agression.

"L’art martial apprend à frapper quand il faut, pas parce qu’on peut."
— Georges Charles (Katori Shintō Ryū)


🧠 Ce que dit la science

🔥 Agressivité = énergie directionnelle

  • Activation du système nerveux sympathique : montée d’adrénaline, mobilisation du corps.

  • Si elle est inhibée en permanence : stress, sidération, culpabilité, anxiété.

  • Si elle est canalisée : levier d’action rapide, décisif, adaptatif.

"Une agressivité encadrée permet d’agir face à un danger sans déborder vers la violence. Elle devient un outil d’auto-efficacité."
— Dr. P. Rolland, Neurosciences du combat, 2022

🧭 Ce que dit la pédagogie martiale

  • Le cadre (rituels, règles, hiérarchie) ne vise pas à inhiber l’agressivité, mais à en affiner l’expression.

  • L’espace d’entraînement permet d’explorer cette énergie sans la confondre avec la violence.

  • Le rituel (salutation, kiai, engagement) est une structure contenante.

🧊 Retour de pratiquants expérimentés :

  • Sans agressivité : « Je suis lent, passif, sans intention. »

  • Sans contrôle : « Je me perds, je blesse, je panique. »

  • Avec agressivité + contrôle : « Je suis tranchant, présent, aligné. »


🔍 Définir le passage à la violence

"Le moment où l’on cesse d’agir pour résoudre, et commence à nuire."

Marqueurs :

  • Perte de contrôle intentionnel.

  • L’adversaire est hors-jeu, mais on continue.

  • L’objectif n’est plus la résolution, mais la punition.

🔥 Violence = détonateur d’action, mais instable

  • Elle peut libérer une énergie massive (suractivation du système nerveux), mais sans contrôle.

  • Elle active des comportements primitifs, coûteux émotionnellement et moralement.

Elle est motrice comme un feu de forêt : rapide, puissante, mais destructrice — y compris pour celui qui l’allume.


🎯 Cas concret : les élèves "durs"

Certains élèves blessent ou imposent sans le vouloir. Ce n’est pas toujours un signe de violence naturelle, mais d’une agressivité mal encadrée ou mal comprise.

🧠 1. Leur logique interne

  • Confondre intensité et efficacité.

  • Utiliser la force pour masquer peur ou frustration.

  • Ne pas savoir moduler l’engagement.

  • Influencés par une vision caricaturale de la combativité.

🚨 2. Quand l’agressivité devient violence… sans en être conscient

  • Faire mal sans nécessité.

  • Ignorer la fragilité du partenaire.

  • Refuser les consignes de ralentissement.

🧭 3. Rôle du pédagogue martial

  • Identifier : absence de modulation, partenaires fuyants, justifications erronées.

  • Intervenir : poser des limites claires, proposer des exercices émotionnels, renverser les rôles.

  • Permettre à l’élève de ressentir ce qu’il impose aux autres.

🧬 4. Lien avec la neuroscience

  • Système nerveux hyperactif : activation rapide du mode combat/fuite.

  • Faible accès au cortex préfrontal : mauvaise régulation émotionnelle.

  • Besoin de mouvement fort pour se sentir exister.

👉 La pédagogie vise à reconnecter cette énergie au champ relationnel et coopératif.


📝

Article complété grâce au Chat (que j'ai aiguillé, qui m'a perdu, que j'ai recentré) et à quelques lectures personnelles.



 
dont : 

 Violences, comportements agressifs et activités physiques et sportives
Une analyse croisée des liens entre violence, agressivité et pratiques sportives, avec une approche sociologique et psychologique.
🔗 Lire l'article : Cairn.info


dimanche 18 mai 2025

Chronique martiales : du tankak au kapak


📍 Lundi – Collège de l’Étang de l’Or
13h-14h – 7 élèves. Travail du Pentas au tongkat, 4e séance, 7 mouvements et une acrobatie sur tapis sont en place.
[1h]

📍 Mardi – Mauguio (Collège)

13h-14h – 4 adultes : sensibilisation aux agressions au couteau. Données, mots, actions.
Beaulieu
18h30-19h30 ; cours enfants – 6 élèves, travail par trinomes sur des gerakan sur cible (poings, pieds).
19h30-21h – 3 élèves : petit ganda (10 mouvements) au tanjak (le petit chapeau pointu voir ICI) vs pisau, Kunci.
[3h30]

📍 Mercredi – Mauguio
14h-16h – 7 jeunes. Même contenu que mardi, puis révision des kunci mati.
[2h]

📍 Jeudi – Saint-Aunès
18h-19h - Ados : encore du travail sur cible pour rendre plus propres les percussions, 2 désarmements de couteau avec le tanjak.
19h-20h30 : 7 ados/adultes : là encore des cibles de la propreté, puis pour un peu préparer la démo du tanjak.
[2h30]

📍 Vendredi – Mauguio (école J.Monnet)
16h30-17h15 - 15 enfants pour une initiation dans le cadre de l'animation périscolaire - de coups de pieds et des déviations.
 [45min]

 📍 Samedi – Mauguio
9h30-10h30 – 2 enfants : gerakan, kunci, et... 2 ou 3 mouvements à la hache (kapak).
10h30-12h30 – 9 ados/adultes : révisions tous niveaux, gerakan, kunci, parang et même là aussi kapak.
Saint-Aunès
17h30-18h - 8 ados/adultes : échauffement et démo de 10 minutes...
[3h30]


✅ Bilan : plus de 13h d'entraînement de silat...
 
Un bonne semaine ;)

Merci aux licenciés du club! On progresse ensemble!



samedi 10 mai 2025

🔥 13h15 sur les tatamis : une semaine de silat et de transmission !

 

 📍 Dimanche – Castelnau-le-Lez

9h-12hStage des experts fédéraux AMV, tatamis bondés, trois heures riches d'échanges. (voir ICI)
 [3h]

📍 Lundi – Collège de l’Étang de l’Or
13h-14h7 élèves. Travail du Pentas au tongkat, 3e séance, les 5 mouvements sont en place.
[1h]

📍 Mardi – Beaulieu
18h30-19h30 ; cours enfants – Nettoyage express des tatamis inondés ! Puis 7 élèves, travail de déviation, frappes, amenée au sol.
19h30-21h3 élèves : kerambit, petit ganda au tanjak (le petit chapeau pointu voir ICI) vs pisau, clés, chutes, projections.
[2h30]

📍 Mercredi – Mauguio
14h-16h7 jeunes. Même contenu que mardi, puis révision des kunci mati.
[2h]

📍 Jeudi – Relâche !

📍 Vendredi – Mauguio (Collège)
13h-14h4 adultes : sensibilisation aux agressions au couteau. Données, mots, actions.
16h30-17h15 - 15 enfants pour une initiation dans le cadre de l'animation périscolaire - de coups de pieds et des déviations.
 [1h45]

 📍 Samedi – Mauguio
9h30-10h305 enfants : elakan, gerakan, bébé tigre.
10h30-12h305 ados/adultes : révisions tous niveaux, puis un peu de golok (sabre court) pour le fun.
[3h]


Bilan : 13h15 d'entraînement, dont 10h15 de Silat.

 

Toujours la même envie de partager, et chaque séance est aussi une occasion d’apprendre.
Un échange permanent entre pratique, transmission et recherche.

🎥 Les heures de visionnage, rédaction, blog, ne sont pas comptées — mais bien présentes.

🗓️ La semaine prochaine, on ajoute Saint-Aunès au programme (+2h30) !




 

🔥 Stage AMV FFK : un week-end 100 % experts !

 

Le week-end passé s’est tenu le stage annuel des experts des Arts Martiaux Vietnamiens (AMV) organisé par la FFK.
9 experts réunis pour 4 demi-journées intensives !

📍 Lieu : Centre National d’Entraînement de la FFK à Castelnau-le-Lez
🧠 Format : Trois ateliers en parallèle, d’une heure chacun, à chaque session.
💥 Participants : Beaucoup de monde, tatamis pleins à craquer.

Des ateliers adaptés à tous les niveaux : adultes, ados, débutants ou confirmés — chacun pouvait trouver son compte.


🥋 Mes choix du dimanche matin :

  • 🪭 Une heure à l’éventail, dirigée par Stéphane LESOIL (Vo Co Truyen Vietnam) :
    Découverte d’une forme traditionnelle… du moins, sa première partie !

  • 🥢 Une heure de bâton court avec Véronique NGUYEN (Vo Thuat Vo Dao) :
    Approche proche du kali, mais avec des influences ruyung (nunchaku) et parang (sabre).

  • 🦶 Défense contre coups de pied circulaires avec maître Jacques TRAN VAN BA (Lam Son Vo Dao) :
    Travail de distance, timing et structure.


     


Il y avait aussi d’autres choix : épée, lutte, self-défense, interne etc.

💡 Passionnant de croiser les styles et d'observer les points communs — ou différences — avec mon silat. Un vrai enrichissement !

🗓️ Ce rendez-vous annuel devrait figurer à l’agenda du gelanggang la saison prochaine pour permettre à notre groupe d’y participer.

🙌 Un grand merci à la FFK pour l’organisation de tels stages — gratuitset pour leur volonté de créer des passerelles entre disciplines.

Disciplines représentées :
Des tenues, bleues, de teintes diverses, noires, marrons...

AMV bien sûr, mais aussi Yoseikan Budo, karaté traditionnel, kung fuet moi !


 

jeudi 8 mai 2025

Pourquoi notre baju est noir ?


 

Couleurs et symboles dans le Silat Seni Gayong (et ailleurs)


🕶️ Noir comme l’ombre, noir comme la constance. Une couleur, une discipline. Un uniforme chargé de sens.


Le noir dans le Silat Seni Gayong

Dans le Silat Seni Gayong, la tenue d’entraînement – le baju hitam – est entièrement noire. Ce choix est ancien, et profondément enraciné dans la tradition transmise par Dato’ Meor Abdul Rahman, le fondateur du Gayong moderne.

"Bayang tidak memilih – l’ombre ne fait pas de distinction. Elle accueille tous les corps."
— Proverbe transmis à Pak Guru Zainal Abidin (Gayong Johor)

Le noir, dans le Gayong, représente plusieurs choses :

  • L’humilité : aucun artifice, pas de tenue colorée ou décorée.

  • La discipline : tous portent le même baju, du novice au jurulatih.

  • L’ombre (bayang) : toujours présente, mais jamais voyante.


Ce que disait Meor Abdul Rahman

Le choix du noir a été confirmé par Dato’ Meor lui-même comme une manière :

  • d’unifier tous les pratiquants sous une même identité,

  • d’éviter les comparaisons par les couleurs de grades,

  • d’honorer un esprit de rigueur et de silence.

"La ceinture peut mentir. Le pas, lui, ne triche jamais."
— Cikgu Ahmad Shahir, Gayong Kuala Lumpur


D'autres couleurs dans d'autres écoles

StyleCouleur principaleSignification
Silat Cekak MalaysiaBlanc / beigePaix, pureté, discipline civile
Silat LincahNoir + rougeVitalité, combativité
Gayung HarimauNoir + motifsLoyauté, foi, héritage symbolique
Pusaka GayongNoir + ceinturesDifférenciation des grades visibles

Chaque école a ses codes. Le Gayong, lui, reste dans l’unité par la neutralité.


Le noir, toujours… mais pourquoi vraiment ?

Plusieurs raisons supplémentaires, rarement citées, renforcent ce choix :

  • Le noir, couleur du peuple : c’est celle des paysans, car elle ne coûte pas cher et masque l’usure. Elle représente la simplicité et la fonction, pas la parade.

  • Le noir, couleur du deuil : porter le baju noir, c’est aussi garder en mémoire les pesilat disparus. C’est une marque de respect discrète.

  • Le noir, couleur de la discrétion : durant les périodes d’interdiction ou d’occupation, s’entraîner la nuit en noir permettait de rester invisible. Cette réalité est évoquée dans l’histoire du Gayong, notamment lors de sa renaissance clandestine à Pulau Sudong en 1942.


Et les tenues de cérémonie ?

Au-delà de l’entraînement, le Silat Seni Gayong accorde une place importante aux vêtements traditionnels lors des cérémonies :

  • Tengkolok : coiffe en tissu songket replié selon des styles codés.

  • Samping : étoffe portée autour de la taille, souvent décorative mais parfois aussi martiale.

  • Accessoires : certains pratiquants portent aussi le keris, des écharpes, ou d'autres insignes.

Chaque élément a son sens, sa fonction, son contexte. Là encore, tout est symbolique.


Sources

  • PSSGM – Etika Pakaian : www.gayong.com.my

  • Silat Seni Gayong France : silatsenigayongfrance.blogspot.com

  • Culture Silat : www.culture-silat.fr

  • Silat Seni Gayong Bretagne : silat-seni-gayong-bretagne.weebly.com

  • Bongkot Harimau : bongkot.jimdoweb.com

  • Wikipedia Tengkolok et Samping : en.wikipedia.org


     


jeudi 1 mai 2025

Bunga tanjung et bunga teratai, une danse du silat.

 Dans le cadre du Pertubuhan Silat Seni Gayong Malaysia (PSSGM), les formes Bunga Tanjung et Bunga Teratai occupent une place essentielle, tant sur le plan technique que symbolique. Ces séquences, appelées tari seni (danses artistiques), sont exécutées lors de cérémonies officielles, en présence de dignitaires ou lors d'événements culturels, illustrant la richesse du patrimoine martial malaisien.

A l'origine appelée "Tari Sembah Sultan", et enseignée par Pak Lang Joned. Mahaguru Dato Meor est venu le voir et sont devenus "frères d'armes", il a adopté la danse et l'a nommée Bunga Teratai et Tanjung

Le Bunga Tanjung est l'une des rares formes de danse (seni tari) du Silat Seni Gayong, aux côtés du Bunga Teratai. Souvent exécutée lors de cérémonies officielles, notamment en présence de dignitaires, elle symbolise le respect et l'honneur. Cependant, dans le contexte de l'apprentissage du combat, cette forme est parfois négligée, bien qu'elle contienne des secrets profonds du Silat Gayong. Elle renferme des éléments essentiels tels que la respiration spécifique du Gayong, capable d'éveiller l'énergie interne (Tenaga Dalam), ainsi que des techniques de clés, de frappes, d'évitements et de mouvements de base pour l'entraînement des élèves.  

Certains praticiens considèrent que Teratai et Tanjung peuvent désigner la même fleur (Bunga), le lotus, en raison des variations linguistiques.


🌺 Bunga Teratai (PSSGM), la première partie se fait au sol.

Fonction principale : Variante de salutation avec forte dimension méditative

  • Origine : Transmise dans certaines lignées parallèles à celle du Bunga Tanjung.

  • Particularité :

    • Le mot "teratai" (lotus) suggère une introspection et une pureté spirituelle.

    • Souvent confondu ou fusionné avec Tanjung, selon les maîtres.

  • Objectifs :

    • Travail de respiration rythmée et centrée.

    • Réveil énergétique (tenaga dalam) et enracinement.

    • Calme mental et préparation émotionnelle.

  • Structure :

    • Gestuelle plus lente, parfois plus « féminine » dans l’intention (selon le contexte et les courants).

    • Moins connue dans les cursus classiques PSSGM, mais présente dans certaines démonstrations avancées.


       Bunga Tanjung

🌸 Bunga Tanjung (PSSGM), seconde partie, se fait debout.

Fonction principale : Salutation cérémonielle et exercice interne

  • Origine : Transmise à Dato' Meor Abdul Rahman par des anciens maîtres comme Pak Lang Joned et Pak Ngah Izahar.

  • Statut : Intégrée officiellement dans le Gayong au fil du temps, surtout pour les démonstrations publiques.

  • Objectifs :

    • Honorer et saluer les autorités ou l’espace du combat.

    • Développer la respiration Gayong, utilisée pour activer le tenaga dalam (énergie interne).

    • Servir d’échauffement corporel fluide.

  • Structure : Forme chorégraphiée mêlant gestes gracieux, postures, transitions et mouvements symboliques.

  • Utilisation :

    • Avant les combats, en ouverture de cérémonies.

    • En solo ou en groupe, parfois avec musique traditionnelle.

  • Contenu caché :

    • Dissimule des principes martiaux (frappes, saisies, esquives, blocages) dans des mouvements stylisés.



🧭 Différences entre les 2 formes

ÉlémentBunga TanjungBunga Teratai
Usage principal        Salutation formelle        Exercice de centrage
Transmission        Courant PSSGM        Plus marginal dans PSSGM
Mouvements        Plus codifiés, démonstratifs        Plus méditatifs, fluides
Symbolisme        Respect, honneur        Pureté, introspection





Bunga teratai et un jurus au cindai arme qui fait l'objet d'un article ICI 

Les Bunga Tanjung et Bunga Teratai ont été transmises à travers différentes lignées et maîtres, chacun apportant ses nuances et adaptations. Parmi les enseignants notables figurent Cikgu Azizan, qui a appris la forme Teratai d'Ayahanda Amin Hamzah, et Cikgu Nasir, qui a reçu l'enseignement de Pak Ngah Izahar. Ces formes ont été présentées lors de cérémonies royales, notamment au palais de Kelantan, témoignant de leur importance culturelle et spirituelle.



Voici une version Pusaka Gayong du Bunga Teratai