mercredi 25 décembre 2024

Notes de lecture 5 : 2 articles disponibles sur internet

 

Notes de lecture 5 : 2 articles disponibles sur internet

 Le premier : «Silat martial initiation in Brunei Darussalam" Article en anglais de Gabriel FACAL (disponible ici -> https://hal.science/hal-03046787/document) 

En 2017, nous avions l'honneur d'accueillir Gabriel FACAL
En 2017, Stage à Mauguio dirigé par Gabriel FACAL

Quand je lis des articles ou des livres concernant le Silat et les arts martiaux en général je prends des notes. Sur les similitudes, les différences, les regards différents ou croisés, sur des point qui éveillent ma curiosité et/ou qui nécessitent selon moi quelque approfondissement. Et pourquoi pas vous en faire profiter aussi, cela peut faire naître en vous l’envie de lire, d’élargir votre culture martiale, de partager avec moi des points de vue, avis, conseils de lecture. Je ne ferai pas vraiment de critique de lecture, ce n’est pas mon objectif, dans tous les livres il y a à prendre et peut-être à oublier. 

 Voici le résumé en français traduit par Mr ou Mme Google issu de l'abstract : "Presque aucune recherche n'a été menée sur les initiations rituelles martiales du silat développées au Brunei, même si le silat continue d'être un marqueur culturel principal du sultanat et est récurrent dans les récits légendaires ainsi que dans les productions cinématographiques locales contemporaines. Pour les Brunéiens, l’image du silat est également véhiculée par la multitude de films malais et indonésiens qu’ils peuvent regarder. Par conséquent, les bouleversements que le silat a endurés depuis la création de la fédération sportive dans les années 1980 ont remis en question la possibilité pour les groupes locaux de silat de maintenir en vie leur pratique, leur structure et leur organisation. Ces évolutions reflètent également certains conflits dans la politique culturelle brunéienne, le gouvernement cherchant à promouvoir un héritage culturel traditionnel tout en transformant son contenu pour l'adapter à un discours idéologique alternatif."

 P2 L'origine du silat à Brunei remonte au 15°s grâce aux relation avec Malacca. Référence à un personnage lié à un poème épique Syair awang Semaun". 

 P2 Ilmu Kebal -> des rituels d'invulnérabilté

 P4 bain rituel appelé "bain de fleurs" (Mandi Bunga) et rituel de purification des yeux à l'aide de jus de citron (comme en cimande) P5 Bunga, le mouvement des mains et de spoignets imitent le mouvement d'un papillon et le mouvement des vagues.

 P12 Le Silat Suffian Bela Diri n'est pas affilié aux organismes étatiques du silat. Ils suivent des principes tels que : suivre l'adversaire ; entrer dans sa garde ; passer des percussions aux saisies.

La transition entre les 2 articles est aisée, car lors du stage de Gabriel FACAL nous avons eu la chance de recevoir les massages traditionnels "Urut" sur nos avant bras meurtris

 Le second article : "Méthodes de soin actives et préventives.. Apports des maîtres rituels javanais et rapport au développement" ; article en français de Jean-Marc de Grave. Disponible ici → https://journals.openedition.org/moussons/1585 

  La référence portera non pas sur les pages mais les paragraphes ! § 

 § 10 le Sesepuh, maître de cérémonie  

§ 17-18 « Kanuragan » techniques d’invulnérabilité à Java, quelle différence avec les Debus ? 

 § 17 « Tenaga Dalam », l’énergie vitale, qui émane de soi, référence que je travaille peu en cours, mais qui nous a été introduite par Deden Effendi, en Gadjah Putih, lors d’un stage. 

 § 25 la présence de l’eau florale et de l’encens  

§ 34 « pandhita ratu » prêtre roi dans la tradition javanaise 

 § 45 le maître de Maraga Luyu (ou Marga Luyu?), pak Effendi 

§ 55 Classement des aliments en chaud et froid, le Durian est un aliment chaud (et même chaud patate au niveau de l’odeur qui attire ou pour mon cas fait fuir)

 § 66 Là je cite ce paragraphe en entier car j’aime assez cette vision : « Cette constatation est à lier au problème de l’idéologie ambiante influencée par les catégories occidentales modernes dans lesquelles les techniques du corps sont dévalorisées, a fortiori celles des arts martiaux, perçues à tort comme contradictoires avec l’idéologie individualiste et pacifiste des droits de l’homme, là où on les considère comme une discipline éducative et formative de premier plan en Extrême-Orient (de Grave 2001, 2012). » 

Toujours intéressantes ces approches ethnologiques, elles contextutalisent nos pratiques traditionnelles en leur apportant un sens plus profond. Le pencak Silat ce n’est pas que le Bela Diri. C’est un corps entier, pas seulement des poings et des pieds pour frapper, attrapper...

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