vendredi 20 mai 2016

Le Silat Seni Gayong Malaysia

Le Silat Seni Gayong Malaysia fut introduit en France à la fin des années 1980 par Cigku Abdul Mufti Bin ansari délégué par le gouvernement malais pour développer le Silat Séni Gayong en Europe.

Le Silat séni gayong est un art de self-défense, un art de combat, un art martial, il sert aussi au développement personnel.

Il permet de développer sa condition physique, la souplesse, la discipline, l'assurance. La philosophie du Gayong est fortement attachée à la culture et aux traditions de la Malaisie (Melayu Adat Istiadat).

Le silat se décompose en deux formes, la forme souple qui fait références à la fleur (Bunga) et la forme dure qui a pour référence le fruit (Buah). Le Silat Séni Gayong est la forme dure du silat. Le Bunga bien que peu utilisé existe en Gayong, il sert à masquer, à camoufler la forme dure, il permet de troubler voire d'ennuyer l'adversaire. Les mouvements gracieux du Bunga peuvent alors se transformer en attaques explosives et rapides sur des cibles vitales de l'adversaire.

Comme dans tous les styles de Pencak Silat, le travail des armes occupe une place importante. L'Anak Gayong (le pratiquant de Silat Séni Gayong) apprend tout d'abord les techniques à mains nues, puis les armes viennent en complément. Il en existe une vaste variété (bâtons, couteaux, Keris, machette, épée, chaînes, éventail, lance...)

Dans le Silat Séni Gayong, les techniques sont simples, elles reposent sur des positions, des directions, des déplacements. Les frappes et les blocages utilisent toutes les armes naturelles du corps humain. Le travail se poursuit sur un arsenal comportant aussi des percussions, des clés, des projections, le travail au sol...

D'après un article de Cigku Benjamin PONS.

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